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actuEL RH
Management

Contrairement aux idées reçues sur un supposé « désamour managérial », la fonction d’encadrement conserve son attractivité auprès des salariés. C’est ce que révèle le baromètre international Cegos, dévoilé hier, et réalisé en mars dernier dans dix pays d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe dont la France (auprès de 427 managers et 44 DRH français).

Des primo-managers convaincus

L’enquête bat en brèche les préjugés : 72 % des primo-managers français – ceux qui occupent cette fonction depuis moins de deux ans – conseilleraient à une personne de leur entourage de s’engager dans ce rôle. D’ailleurs leur choix a été mûrement réfléchi : 78 % d’entre eux ont émis auprès de leur hiérarchie le souhait de se projeter dans des fonctions d’encadrant.

« L’aspiration des salariés à devenir managers ne s’inscrit pas prioritairement dans une logique de progression hiérarchique », observe Laurence Bellereaud, directrice de projets de formation sur-mesure Management & Leadership chez Cegos. Si l’enjeu salarial demeure un facteur d’attractivité non négligeable, les candidats souhaitent avant tout « pouvoir agir concrètement sur les leviers de performance et avoir un impact opérationnel ».

Les soft skills privilégiés au recrutement

Cette évolution des motivations s’accompagne d’un changement dans les critères de sélection. Bien que 55 % des DRH indiquent privilégier la promotion interne, ils peinent à identifier les profils adaptés. Les entreprises recherchent désormais des candidats « capables de dépasser leur seule expertise technique ou fonctionnelle pour démontrer une capacité à mobiliser et à fédérer les équipes ».

La tendance est particulièrement marquée en France : 74 % des RH français plébiscitent les soft skills comme critère déterminant pour accéder à des responsabilités managériales. L’expertise technique reste importante (32 %) mais cède clairement le pas à la qualité des interactions et à la posture comportementale des candidats.

Cette évolution traduit un tournant significatif : le rôle du manager est de moins en moins perçu comme un relais d’expertise et de plus en plus comme un levier de transformation et de conduite du changement.

Une formation qui intervient après la prise de poste

Point positif, 72 % des managers français bénéficient d’un accompagnement spécifique à leur prise de fonction. Mais contrairement à d’autres pays, la formation intervient le plus souvent après la nomination. Une pratique qui traduit, selon Cegos, la volonté d’ajuster les compétences en situation réelle, le collaborateur étant confronté à ses premiers défis managériaux.

Des difficultés persistantes au quotidien

Malgré cet engouement, la réalité du terrain reste complexe. 77 % des managers français déclarent constater une augmentation régulière de leur charge de travail, un niveau supérieur de dix points à la moyenne mondiale. S’y ajoute une difficulté persistante à préserver l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle : un manager sur quatre ne se dit pas satisfait de cet équilibre.

Plus préoccupant, 47 % d’entre eux estiment manquer de temps pour accompagner leurs équipes sur le terrain des relations humaines et de l’accompagnement individuel. Ils déplorent également le manque d’informations sur la stratégie de l’organisation et le sentiment d’isolement managérial.

Les primo-encadrants font face à des défis spécifiques, notamment l’animation d’équipes intergénérationnelles. La gestion des conflits intra ou interservices, l’impulsion des changements d’habitudes de travail et la gestion des urgences quotidiennes constituent autant de tâches particulièrement énergivores.

Un climat de travail globalement positif

Malgré ces difficultés, dont les RH ont pleinement conscience, le bilan reste encourageant. 87 % des managers de l’Hexagone déclarent travailler dans un climat de coopération et disposer de l’autonomie nécessaire pour mener à bien leur mission. 83 % affirment être en phase avec leur éthique.

Ces résultats mettent en avant, selon Christelle Delavaud, manager d’Offre et d’Expertise développement personnel de Cegos, la nécessité des entreprises de « proposer des dispositifs d’accompagnement adaptés tant à leurs aspirations qu’aux difficultés qu’ls rencontrent au quotidien ». Avec l’ambition de garantir « l’attractivité durable de la fonction managériale ».

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Signature: 
Anne Bariet
Supports de diffusion: 
ActuEL RH
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Le baromètre international Cegos, présenté hier, démontre que les salariés restent attirés par les fonctions d’encadrement, motivés avant tout par l’impact opérationnel plutôt que par les perspectives hiérarchiques.
13/06/2025
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actuel
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actuEL RH
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