Les entreprises pro-actives pour accompagner le retour au travail des salariés atteints d’une affection longue durée (ALD) ? C’est ce que semble indiquer une étude de l’Apec publiée hier. 73 % des cadres ayant eu une telle maladie en ont discuté avec leur manager, signe d’une « relation de confiance ». Ce sont les entreprises de taille intermédiaire et les grandes structures qui sont le plus mobilisées : 87 % d’entre elles proposent des aménagements ou des changements de poste et 80 % ont mis en place des aménagements du temps de travail.
Néanmoins des marges d’amélioration demeurent, selon l’Apec. Notamment dans les TPE : seules 33 % d’entre elles offrent des aménagements du temps de travail et 19 % un dispositif d’accompagnement à la reprise du travail après un arrêt long.
A noter : 14 % des cols blancs atteints d’une ALD n’en ont parlé à personne au sein de leur entreprise. La crainte d’être stigmatisé reste présente. D’ailleurs, 64 % des cadres malades considèrent que celle-ci a eu un impact sur leur « évolution professionnelle », 56 % qu’elle est une « source de gêne pour leurs collègues » et 57 % qu’elle les a « exclus de projets importants ».