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- Déposez dès à présent vos offres de stage d'observation pour les élèves de seconde
A la une (brève)actuEL RHFormationDu 16 au 27 juin 2025, les lycéens et les lycéennes scolarisés en seconde générale ou technologique devront effectuer un stage d'observation en milieu professionnel. Les employeurs sont invités dès maintenant à déposer en ligne leurs offres de stages. Ce stage permet aux élèves de découvrir le monde professionnel, des secteurs d’activité et des métiers, mais aussi d’éclairer leur choix d’orientation et d’affiner leur projet. Les employeurs publics et privés peuvent d'ores et déjà déposer leurs offres en ligne, pour ces stages de seconde, mais aussi pour les autres stages proposés durant l'année aux élèves de quatrième ou de troisième. Ces offres seront accessibles pour les jeunes, qui pourront commencer à postuler en ligne au cours du mois de février 2025. Visuel réduit: Visibilite: privéSignature: Florence MehrezSupports de diffusion: ActuEL RHPortail RH04/02/2025Cacher le visuel principal ?: NonType de produit: actuelProduit d'origine: actuEL RHAuteur extérieur: Application immédiate:
- Selon un testing, une formation longue favorise la reconversion professionnelle
A la une (brève)actuEL RHFormationLancée par la Dares, sous l’égide du comité scientifique du Plan d’investissement dans les compétences, cette étude réalisée par Paris School of Economics (PSE) met en évidence, à travers un testing, le lien entre formation et chances de reconversion professionnelle. Plus de 4 000 candidatures fictives ont été transmises entre 2021 et 2024 à des employeurs qui peinent à recruter dans six métiers spécifiques : employée de restauration, coiffeuse, aide-soignante, boulangerie-viennoiserie, réparation de carrosserie, installation d’équipements sanitaires et thermiques. À chaque offre d’emploi publiée dans l’un de ces métiers, quatre candidatures fictives ont été envoyées : candidats disposant de la formation initiale pour le métier visé, candidats en reconversion sans formation complémentaire et candidats ayant suivi une formation courte ou longue. Résultats ? Sans surprise, les CV de candidats ayant reçu une formation initiale dans le métier ciblé ont les taux de rappel les plus élevés (59 %). Mais ils sont suivis de près par les candidats ayant suivi une formation de longue durée (51 %). En revanche, les candidats sans formation ou ayant suivi une formation courte (entre deux et cinq jours), ont beaucoup moins de chance de décrocher un rendez-vous (de l’ordre 30 %). Une exception toutefois : le rôle de la formation est moindre pour les métiers des employés de restauration. Mais le constat des chercheurs est sans ambages : "les politiques de formation ne relèvent pas d’un effet d’aubaine pour les entreprises". Visuel réduit: Visibilite: privéSignature: Anne BarietSupports de diffusion: ActuEL RHPortail RH03/02/2025Cacher le visuel principal ?: NonType de produit: actuelProduit d'origine: actuEL RHAuteur extérieur: Application immédiate:
- Le CPF coconstruit avec l’employeur, une alternative au reste à charge ?
A la uneactuEL RHFormationDécidément le reste à charge du compte personnel de formation passe mal : depuis le 2 mai dernier, les titulaires du CPF doivent contribuer au financement de leur formation. Leur participation est passée de 100 à 102,33 euros en vertu de l’arrêté du 26 décembre 2024. Mais cette quote-part risque bien d’être dissuasive : 68 % des répondants considèrent ce ticket modérateur "plutôt" comme un frein pour se former. Tel est l’un des principaux résultats du troisième baromètre réalisé par Lefebvre Dalloz compétences (*), l’entité formation du groupe éponyme, après une enquête réalisée de mai à septembre, auprès de 976 actifs. Pour contourner ce surcoût, les salariés disposent toutefois d’un levier : se faire aider par leur employeur dans le cadre d’un co-investissement. Car dans ce cas, ils n’auront rien à débourser. Les entreprises ont donc tout intérêt à jouer la carte du CPF co-construit pour compenser ces dépenses. 34 % d’entre eux y ont déjà recours. L’objectif est double : d’une part, trouver de nouvelles ressources extérieures pour muscler financièrement leur plan de développement des compétences. Car si dans 38 % des cas, les enveloppes débloquées par les directions sont en augmentation, elles stagnent dans 45 % des cas et diminuent même dans 17 %. D’autre part, surfer sur l’engouement des salariés pour la formation. 81 % d’entre eux considèrent, en effet, la formation comme un levier stratégique pour leur entreprise et 57 % la jugent incontournable pour conserver leur attractivité. L’irruption de l’intelligence artificielle n’y est pas étrangère : 51 % constatent qu’elle bouscule leurs pratiques professionnelles. Peu d’accords collectifs sur le co-financement Reste que les mécanismes de co-investissement demeurent largement des agréments de gré à gré. 64 % des personnes interrogées indiquent qu’il s’agit d’une dotation volontaire. Seuls 18 % signalent la présence d’un accord collectif relatif au CPF sur leur lieu de travail. Et dans 14 % des cas, le financement se fait "au fil de l’eau" avec des dotations en argent ou en temps. Les autres sources de financement A défaut de capter cette manne financière, les responsables formation ont toutefois la possibilité de se tourner vers d’autres solutions de financement. 30 % des responsables formation ont ainsi recours à l’enveloppe du Fonds national pour l’emploi (FNE) et 22 % à celle des projets dédiés aux transitions professionnelles pour boucler leurs budgets. Ils restent, en revanche, moins consommateurs des enveloppes "Pro-A" qui visent à permettre au salarié de changer de métier ou de profession voire de bénéficier d'une promotion sociale ou professionnelle. 13 % seulement y ont recours. Des pistes, toutefois, à explorer d’urgence : 71% des responsables de formation sondés considèrent la formation comme un levier pour fidéliser les salariés, en hausse de 12 points par rapport à 2024 et 56 % comme primordiale pour anticiper les nouveaux métiers (+14 points). Les formations digitales en forte croissance Côté modalité pédagogique, là encore, les choses bougent. Les formations digitales se taillent la part du lion, passant de 20 % en 2024 à 68 % en 2025. Par ailleurs, le blended learning (qui combine formation en présentiel et à distance) est également en vogue, déployé par 33 % des répondants. Enfin, l'Afest ou "action de formation en situation de travail" et les serious games gagnent en notoriété, avec respectivement 11 % et 10 % des formations suivies. Soit six et sept points de plus qu’en 2024. A noter : l’intelligence artificielle ouvre également de nouvelles perspectives, notamment en personnalisant davantage les parcours de formation : elle est présente dans 12 % des formations suivies. Mais des freins demeurent de la part des actifs et des responsables de formation : ils sont techniques (36 %) mais aussi psychologiques (23 %) et financiers (21 %). En revanche, côté contenu, l’IA semble "négligée". 71 % des répondants n’ont reçu aucune information ou formation sur ces nouvelles technologies de la part de leur entreprise. Et pour ceux qui ont suivi une formation, celle-ci s’est principalement focalisée sur les enjeux/bénéfices de l’IA (61 %), la réglementation (48 %) et le prompt (37 %). (*) actuEL-RH est une publication du groupe Lefebvre-Dalloz. Baromètre formation 2025Visuel réduit: Visibilite: privéSignature: Anne BarietSupports de diffusion: ActuEL RHPortail RHSelon la troisième édition du baromètre Lefebvre Dalloz compétences, l’entité formation du groupe éponyme, 34 % des responsables formation ont d’ores et déjà recours au compte personnel coconstruit. La tendance pourrait se confirmer, les salariés étant particulièrement rétifs au co-investissement. 31/01/2025Cacher le visuel principal ?: NonType de produit: actuelProduit d'origine: actuEL RHAuteur extérieur: Application immédiate:
- Pour la Cour des comptes, le plan d’investissement dans les compétences a raté sa cible
A la uneactuEL RHFormationDoté de "moyens massifs", 15 milliards d’euros, le plan d’investissement dans les compétences (PIC), imaginé en 2017 par l'économiste Jean Pisani-Ferry, et déployé entre 2018 et 2023, a-t-il tenu ses promesses ? La Cour des comptes a dressé, hier, à l’occasion de la publication de son rapport, un constat sans concession du dispositif. Faire face à l’obsolescence des compétences La Cour estime ainsi que ce programme a raté sa cible : il n’a pas permis d’édifier une "société de compétences". Autrement dit, d’initier une nouvelle approche de formation, en repositionnant notre système de formation à la fois initiale et professionnelle, pour faire face à l’obsolescence des compétences et répondre aux mutations économiques, notamment les transitions numériques et écologiques, visant l’ensemble de la population. A la place, le PIC s’est contenté d’être un énième plan de financement de la formation professionnelle des publics éloignés de l’emploi, similaire aux précédents et porté par le seul ministère du travail alors qu’au départ la mobilisation devait être interministérielle. Pour la Cour, le PIC s’apparente donc à "une réplique du plan 500 0000 formations supplémentaires", de 2015. Bien loin de l’ambition initiale de Jean Pisani-Ferry, "L’Etat a été incapable de mettre en œuvre une réforme structurelle qu’il avait lui-même décidée et financée", pointent les magistrats financiers. Signe de ce changement de cap, le deuxième plan, lancé pour la période 2024-2027, illustre que "non seulement que le PIC 2018-2023 n’était pas un plan temporaire mais bien un plan de financement". Atteinte "d’objectifs à court terme" Concrètement, les "crédits du PIC ont été majoritairement détournés de leur objectif pour financer des dispositifs préexistants et de droit commun", à l’instar de la garantie jeunes, remplacée en 2022, par le contrat d’engagement jeune (CEJ), en 2022, du parcours accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (Pacea), des écoles de la deuxième chance (E2C), du rétablissement pour l’insertion dans l’emploi. Mais cette enveloppe n’a guère soutenu des dispositifs supplémentaires, comme le repérage des invisibles, les maraudes numériques, un dispositif digital qui a pour but de repérer les jeunes sortis du système scolaire depuis les réseaux sociaux et les rediriger vers des dispositifs d'insertion professionnelle qui leur correspondent. Il n’a pas non plus bénéficié aux salariés. Les incohérences Les magistrats relèvent ainsi plusieurs incohérences dans le déploiement de ce plan. Tout d’abord, le ministère du travail s’est focalisé sur l’atteinte d’objectifs à court terme et a donc "privilégié des impératifs de baisse rapide du chômage, sans s’attaquer au chômage structurel". Il a ciblé les publics éloignés voire les plus éloignés de l’emploi. Les régions, qui ont bénéficié de la moitié des budgets, ont, elles aussi, suivi ce même objectif, en privilégiant la formation des demandeurs d’emploi. Surtout, l’Etat n’a pas endossé un "rôle de pilotage stratégique", il s’est positionné comme un "simple financeur", sans donner de cadre général. Or, pour les magistrats, le PIC ne devait pas être un plan pour l’emploi mais plutôt un plan d’investissement structurel dans les compétences. D’où un changement de cap flagrant. Des programmes sur mesure et "sans-couture" Néanmoins, à défaut de transformer les systèmes de formation, la Cour reconnaît des avancées dans l’accompagnement des publics éloignés de l’emploi. Avec à la clef des programmes sur-mesure (adaptés à la situation de chacun à partir d’un diagnostic) et "sans-couture" (sans rupture entre différents acteurs et avec un référent pour tisser un lien de confiance). "Avant le PIC, ces concepts avaient du mal à être appliqués sur le terrain, faute de moyens suffisants", souligne la Cour. Au total, deux millions de personnes en ont bénéficié. En revanche, les PIC et Pric [pactes régionaux d’investissement dans les compétences] n’ont pas réussi à investir le champ des métiers d’avenir des transitions numériques et écologiques, en raison de leur caractère court-termiste. Ni même celui des emplois en tension. Une évaluation délicate Reste que les magistrats se montrent plus réservés sur d’autres aspects du plan : ils ne peuvent pas évaluer parfaitement l’effet du PIC sur les formations suivies : les entrées en stage ont certes augmenté durant la période de déploiement du PIC, mais certaines formations sont imputables au compte personnel de formation, lancé à la même époque. "Des effets de substitution avec des formations portées par le CPF ne peuvent pas être exclus". De même, ils peinent à estimer l’impact du plan sur les chômeurs de longue durée et sur des bénéficiaires du RSA, le lien entre accès à la formation et Pic étant difficile à démontrer. D’où la nécessité de déployer des outils de pilotage et d’évaluation des parcours de formation en direction de ces publics. Ils constatent également que "l’accès des moins diplômés à la formation ne s’est pas amélioré par rapport aux autres populations des demandeurs d’emploi". Seule certitude : les formations certifiantes ont connu une augmentation de 23 % entre 2017 et 2022. Rapport de la Cour des comptesVisuel réduit: Visibilite: privéSignature: Anne BarietSupports de diffusion: ActuEL RHPortail RHLa Cour des comptes vient de publier un rapport dénonçant la médiocrité des résultats obtenus par le plan d’investissement dans les compétences, lancé en 2018. La Cour déplore que le PIC soit devenu un énième plan pour l’emploi, à destination des publics éloignés de l’emploi, plutôt qu’un programme de formation visant tous les actifs.29/01/2025Cacher le visuel principal ?: NonType de produit: actuelProduit d'origine: actuEL RHAuteur extérieur: Application immédiate:
- Un nouveau formulaire Cerfa pour le contrat d'apprentissage
A la une (brève)actuEL RHFormationLe formulaire Cerfa pour un contrat d’apprentissage et sa notice explicative ont été actualisés (en pièces jointes). A noter : l’ajout, dans la rubrique du contrat relative à l‘apprenti(e), d’informations sur les droits attachés à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Contrat d'apprentissage Cerfa n°10103*13 Notice pour le contrat d'apprentissage n°51649#08Visuel réduit: Visibilite: privéSignature: Anne BarietSupports de diffusion: ActuEL RHPortail RH23/01/2025Cacher le visuel principal ?: NonType de produit: actuelProduit d'origine: actuEL RHAuteur extérieur: Application immédiate: